ICAN France, dans sa « Newsletter » de février le rappelle :
« La guerre d’invasion russe en Ukraine rapproche, toujours plus près, la communauté internationale de la catastrophe nucléaire. Le nier ou observer les déclarations de V. Poutine uniquement comme du bluff serait jouer un jeu dangereux. Une année après le début de cette intervention illégale, le risque d’emploi volontaire ou involontaire d’arme nucléaire reste toujours aussi élevé. »
Et d’ajouter :
« Le 24 janvier 2023, l’organisation du Bulletin of the Atomic Scientists a avancé l’aiguille des minutes de l’horloge de l’apocalypse à 90 secondes avant minuit « en grande partie, mais pas exclusivement, à cause de l’invasion russe en Ukraine ». Cette horloge doit être lue comme une métaphore de la proximité de l’humanité avec son propre anéantissement.
Si le tabou de l’emploi d’armes nucléaires en période de guerre n’a pas été franchi depuis le 9 août 1945, celui de la menace ouverte d’emploi, par Poutine, a franchi un pas intolérable. Tout usage provoquerait des conséquences humanitaires catastrophiques dont aucun pays ne pourrait faire face. La France ne prépare pas sa population devant le risque d’une frappe nucléaire, préférant l’abriter sur le pari que personne n’osera franchir le rubicond nucléaire..
Le tabou qui est tombé, c’est la possibilité pour un État (la Russie) de pouvoir sous couvert de menaces nucléaires, réaliser une invasion militaire et des crimes de guerre. La dissuasion nucléaire ne crée donc pas la paix, mais est créatrice d’instabilité et de barbaries. »
Suite du dossier "Une année de menaces de guerre nucléaire" sur (http://icanfrance.org/annee-menaces...)