Le mois d’août sur "Anarchisme et Non Violence 2"

par K.S.

Le site Anarchisme et Non Violence 2 s’est enrichi ces dernières semaines de plusieurs articles d’un très grand intérêt.

Bernard Ravenel [1]
 : De la résistance armée à la résistance non-violente
Réflexions sur un itinéraire spécifique
mis en ligne le dimanche 7 août 2011 :

http://anarchismenonviolence2.org/s...
Il s’agit d’un supplément aux Actes du colloque au Palais du Luxembourg, février 2011.

La barrière à Bil'in

Cet article est copieux, certes, mais ne doit pas décourager le lecteur car d’une part il apporte un excellent historique de la question palestinienne, d’autre part il ouvre des perspectives encourageantes.

En voici le sommaire :

- Pourquoi s’intéresser à cette nouvelle résistance ?

- Une évolution personnelle

- Le concept gandhien

- La résistance palestinienne : de la lutte armée à l’action non-violente

*Quelques jalons et repères dans une lutte centenaire

*La résistance armée, réalités et mythes

*La maturation politique et idéologique de la résistance

*1939-1965 : la question palestinienne et la résistance échappent aux Palestiniens

*1965 : les Palestiniens lancent leur propre résistance armée

*1967 : la défaite des États arabes et le temps des fedayins

*Quatre phases et quatre formes de lutte armée

*1982 : la défaite militaire, l’exil du Liban et la relance du débat stratégique

*1988 : l’Intifada impose l’unité et le processus politique

- Quelques interrogations fondamentales

*L’échec stratégique de la lutte armée

*La conjonction de la théorie et de la pratique, vers un nouvel universalisme ?

- Place et rôle de la foi politique (laïque) et de la foi religieuse dans l’idéologie palestinienne de résistance.

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François Sébastianoff quant à lui est l’auteur de plusieurs articles, dont une des qualités est de se confronter aux questions difficiles.

Nous en avons choisi trois ! Il sera facile d’accéder aux autres sur le site
Anarchisme et Non Violence 2.


« Éduquer à l’objectivité »
 [2]
Mis en ligne le lundi 22 août 2011
http://anarchismenonviolence2.org/s...

« À quoi l’école doit-elle former les enfants ? À monter en écrasant les copains ? À vivre dans l’illusion de la liberté individuelle entendue comme libre arbitre ? Et si on faisait un pas de côté ? Le regard objectif s’apprend, comme la non-violence, par une pratique collective. »


« Pour que vienne l’insurrection »
 [3]
Mise en ligne le jeudi 25 août 2011
http://anarchismenonviolence2.org/s...

Les grands problèmes non résolus.

A propos de la publication militante L’Insurrection qui vient, signé par un « Comité invisible » et mis en lumière par l’arrestation de Julien Coupat, l’auteur remarque :

« On y trouvera une critique de fond, pertinente et sans compromis, du vide auquel aboutit la moribonde « civilisation du travail », incapable d’assurer un minimum de reconnaissance sociale à ceux qu’elle avait réduits jusqu’ici à « gagner leur vie » en échange d’un travail salarié. C’est le même « vide » qui caractérise les informations et les divertissements imposés par le système social actuel, en train d’accoucher de la dernière version du capitalisme : un totalitarisme (contrôle dans tous les domaines) justifié par une morale de l’austérité « écologique ». Bref, ce que d’autres, déjà, ont nommé l’« écofascisme ». On trouvera également dans cet ouvrage une critique sans ménagements des « milieux » non seulement syndicaux collaborationnistes, mais aussi politiques et militants les plus critiques.

On y trouvera aussi des propositions utiles, notamment celle de repartir des communes à échelle humaine et sans hiérarchie de domination : « Tout le pouvoir aux communes » (p.123).

Mais quelques grands problèmes n’y sont pas résolus, voire pas évoqués, même à peine. »

Ces problèmes sont clairement énoncés, notamment celui de l’emploi de la violence…


« Quelle convergence ? »
 [4]

jeudi 25 août 2011
http://anarchismenonviolence2.org/s...

« Ne pas confondre non plus la non-violence collective avec « la morale », religieuse, naturelle, rationnelle, pacifiste, pragmatiste, etc. Partons de ce qui existe. Les minoritaires de tous horizons qui ne se contentent pas de lutter légalement contre les « abus » du capitalisme, mais luttent sans attendre aucune autorisation et en évitant de recourir à la violence, sont plus nombreux, en France et dans tous les pays, que les grands médias ne le disent, plus nombreux à remonter à l’une des principales causes de la situation actuelle, le système de l’appropriation capitaliste, plus nombreux à voir dans ce système un cas particulier de domination. »