Sur son blog, sous le titre Laïcité, le film et la réalité
[1] Pierre S. aborde la question de la laïcité à propos d’un film Laïcité, inch Allah [2].
A lire ci-dessous
Laïcité, inch Allah est il un film comme un autre ? Certes non. C’est à la fois un document sur le débat en Tunisie à propos de la place de la religion et une prise de position de la réalisatrice tunisienne en faveur d’une laïcité à la française. Est il justifié de parler d’islamophobie comme c’est le cas sur ce blog [3] ? Je ne le crois pas. Abdelwahab Meddeb, l’autre jour à Strasbourg, rappelait qu’il fallait faire la différence entre foi, de l’ordre du privé, et religion structuration institutionnelle et publique de cette foi.
Le problème fondamental est de savoir si la parole divine de quelque origine que ce soit a droit de cité dans la définition de la loi commune. Chaque fois que des croyants, de quelque confession soient-ils, ont voulu imposer la parole de leur dieu comme loi commune cela a toujours été pour limiter la liberté des individus et particulièrement des femmes. C’est bien ce qui ressort de ce film dans lequel nombre de femmes prennent la parole.
Pour terminer j’aimerais citer ce morceau de texte pris dans un blog tunisien paru le 25 septembre : Inquiètes. Les quelques millions de tunisiennes sont inquiètes. Les militants d’ Ennahdha ont beau essayé de les rassurer du maintient de leurs droit et acquis, personne ne les croit, car la vérité est révélée par les actes et non la parole, et les faits sont là : Ennahdha a non seulement refusé dé s’engager et de signer la charte citoyenne qui garantit les droits de la femme, mais s’est carrément retiré de la haute institution de la transition démocratique pour ne pas avoir à en discuter.
Cela dit et je peux l’avouer, je suis religionophobe.
Pierre S.