« Lutter contre les préjugés qui ternissent l’image de l’islam »

par Léonore

Tel est le but d’un projet de communication lancé par le Maroc avec le soutien de l’ISESCO (Organisation Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture).

Récemment, l’État marocain avait interdit diverses revues occidentales à cause de représentations iconographiques considérées comme contraires à l’islam, et notamment des représentations de dieu ou du prophète Mahomet. Par exemple, l’album et le film Persépolis.

Pour le directeur de l’Isesco, Abdulaziz Othman Al Twaijri , il s’agit « d’un regard stéréotypé » des médias européens et d’« une réelle provocation des musulmans » [1].

Une fois de plus, il est question d’accommoder la liberté d’expression à la seule mesure de l’islam. Si chaque culte revendique avec autant de susceptibilité un contrôle de la presse, il va falloir que les athées et les agnostiques se réveillent.

Personnellement, je considère que les représentations chrétiennes d’un homme torturé par la crucifixion, avec plaies sanglantes et signes d’agonie, risquant de traumatiser enfants et adultes sensibles, devraient être systématiquement retirées de l’espace public.

On proteste ?

Léonore