Sur le site de la Convention Vie & Nature, cette réflexion de Gérard Charollois, datée du 11 août 2013, intitulée : « Pour une croissance purement qualitative ».
Extraits :
Pendant que les politiciens inconsistants invoquent la Croissance, panacée de tous les maux, des esprits novateurs, défricheurs d’idées, revendiquent la Décroissance.
Aucun arbre ne monte jamais jusqu’au ciel et il est naïf ou malhonnête d’endormir les peuples enfants, les peuples consommateurs, avec le mythe d’une croissance infinie dans un monde fini.
La croissance, dans son acception capitaliste, est non seulement une impasse mais une faute contre l’humain et contre la nature.
Le culte de la Croissance avilit l’humain par la quête insatiable de la possession et détruit la biosphère.
Croissance démographique, de la production, des échanges, des transports, de l’artificialisation de l’espace confinent aux fléaux planétaires.
Mais, personnellement, je trouve le concept de Décroissance triste, ascétique, masochiste, sentant sa flagellation, son refus d’amélioration de la condition de vie qui ne se réduit pas au « niveau de vie ».
C’est la raison pour laquelle je préfère lui substituer la notion hédoniste de « croissance qualitative », totalement étrangère à la masse de marchandises produites et radicalement contraire aux options des spéculateurs qui exploitent.
[…]
La croissance qualitative permet de réconcilier deux principes fondamentaux :
Le principe de plaisir qui habite tout être vivant et mérite d’être cultivé et le principe de réalité, impératif éthique et de responsabilité envers autrui.
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