Un ami nous a fait parvenir copie de quelques pages d’une des publications couramment distribuées par les Témoins de Jéhovah [1]. A titre documentaire, on remarquera la critique de la théorie de l’évolution à laquelle est préférée une lecture littérale de la Bible.
Pourquoi proposer ce genre de littérature à nos visiteurs ? Parce qu’il est utile de savoir comment pensent un certain nombre de personnes hors de notre microcosme…
Dans ces pages se trouve une description idyllique du paradis en paix où non seulement les humains cessent de se massacrer, mais vivent en harmonie avec les autres espèces. Quel beau rêve.
Sauf que les Témoins de Jéhovah envisagent la Paix finalement tout comme les chefs des diverses nations : avec, et après la guerre seulement, on parvient à la paix.
Et quelle paix ? Paix universelle, ou pour quelques « élus » ? Voici : « La paix existera dès que commencera la restauration du Paradis. Les survivants de la guerre universelle d’Har-Maguédon continueront d’observer les paroles prophétiques suivantes comme ils le font déjà maintenant : " Ils ne lèveront pas l’épée, nation contre nation, et ils n’apprendront plus la guerre " . » Préceptes déjà en œuvre, en effet, chez les Témoins. Mais… Un peu plus loin, on lit que « les humains qui choisissent l’indépendance vis-à-vis du Créateur seront " retranchés ", alors que ceux qui " espèrent en Jéhovah " survivront à la destruction du présent système et entreprendront la restauration du Paradis. »
Amis, libres penseurs, agnostiques et athées de tout poil, vous savez à présent ce qu’il vous reste à faire !
En dernière page des pièces jointes une description du premier paradis, le jardin d’Eden, rappelle que les premiers humains avaient deux missions principales : le cultiver et en prendre soin, mais aussi procréer sans limite : « Soyez féconds, et devenez nombreux, et remplissez la terre, et soumettez-là » Cet extrait de la Bible (Génèse 1-28) a inspiré bien des croyants tout au long des siècles. Seulement, soumettre la terre aboutit à des catastrophes écologiques, dont il n’est pas sûr que les éventuels survivants puissent recréer un paradis…
Léonore