Les éditions Matériologiques ont publié en janvier 2024 le livre de Marc Silberstein, Ni dieu, ni maître, ni illusions : Précis imprécis de pamphlets idoines.
... Dans ce livre on y croise les extrêmes droites, des gauchistes impénitents, des libertaires insensés (des "libertolâtres") et des anarchistes valeureux, des gens bien et beaucoup de malfaisants : dévots et fanatiques de toutes obédiences, prédicateurs et commissaires du peuple, "politicards" et "politicards", antisémites et collabos, racistes et faux antiracistes, servants de l’antiscience, irrationalistes et berneurs de masse, ravageurs et ratichons, complotistes et vrais comploteurs, penseurs illustres et imposteurs insignes, faussaires de l’histoire et fossoyeurs de la vérité...
Une section du livre a pour titre : Téléologie, théologie, harmonie : le silence des angelots
Les cinq chapitres de cette partie sont :
– L’éternel retour du finalisme et de la théologie naturelle
– Syncrétisme et saint crétinisme
– La fonction architectonique du matérialisme
– Athéisme et antitéléologie
– Sommes nous radicaux ?
La lecture de ce livre renforce notre esprit critique. Il est un antidote pour les libres penseuses et libres penseurs face au retour de la transcendance, (dieu et l’absolu) et de l’essentialisme et socle commun à toutes les extrêmes-droites, mais aussi à une partie de la gauche et de l’extême-gauche, qui, par calcul électoral, abandonnent l’universalisme pour propager des théories de "races", de "genre" de "déconstruction"... excluantes.
Mais comme chante Serge Urgé-Royo dans son CD l’espoir têtu-2012
"J’ai pensé que, peut-être,/Nous serions solidaires,/Au dessus de l’orage/Allumé par la peur.../
J’ai pensé que les êtres/Qui peuplent notre Terre/Offriraient des visages/Ouvert comme des fleurs."