Pendant que faute d’enseignants des classes ferment, pendant que les réformes bureaucratiques se succèdent, que la gestion prend le pas sur l’éducatif, que les budgets se rétrécissent, l’enseignement confessionnel va bien merci. Il cumule en effet les subventions données par l’État et la participation financière des parents. Le projet « éducatif » a le mérite d’être clair, au mieux on enseigne une « laïcité ouverte », mais plus sournoisement les principes de la droite conservatrice et religieuse.
Cependant, selon l’AFP, un rapport parlementaire étrille le financement public de l’enseignement privé sous contrat, majoritairement catholique, et propose des sanctions en cas de manquements, notamment financement opaque, dépense publique sous-estimée. Le rapport note également des contrôles insuffisants.
L’enseignement privé scolarise 17% des élèves en France (2 millions) et il est financé " a minima à 75% par la puissance publique".
Près de 60 organismes (administrations, collectivités territoriales, réseaux d’établissements, enseignants...) ont été auditionnés.
Le constat : « Malgré l’importance des sommes en jeu (9,04 milliards d’euros en 2024) l’allocation de cette dépense est "peu transparente", "sans cadre légal (...)